Faits et
Chiffres

Faits et chiffres de la campagne #UneSeuleTerre de la Journée mondiale de l'environnement le 5 juin 2022

Vue d'ensemble

 

  • Nous utilisons l'équivalent de 1,6 Terre pour maintenir notre mode de vie actuel, et les écosystèmes ne peuvent pas répondre à nos demandes. (p.10)
  • L'écart entre ce que nous devons dépenser pour nous adapter et ce que nous dépensons réellement se creuse. Les coûts estimés de l'adaptation continuent d'augmenter et pourraient atteindre 280 à 500 milliards de dollars par an d'ici 2050 pour les seuls pays en développement. (p.29)
  • Les individus et la société civile doivent jouer un rôle clé pour sensibiliser et inciter les gouvernements et le secteur privé à opérer des changements à grande échelle. (source)
     

Changement climatique

 

  • Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici la fin du siècle, nous devons réduire de moitié les émissions annuelles de gaz à effet de serre d'ici 2030. (source)
  • Il y a 50 % de chances que le réchauffement climatique dépasse 1,5 °C au cours des deux prochaines décennies. (p.1)
  • Le méthane, principal composant du gaz naturel, est responsable de plus de 25 % du réchauffement que nous connaissons aujourd'hui. (source)
  • La crise climatique provoque des événements météorologiques extrêmes qui tuent ou déplacent des milliers de personnes et entraînent des pertes économiques se chiffrant en milliers de milliards. (p.1)
  • Les investissements dans les énergies renouvelables peuvent produire des multiplicateurs économiques élevés, ont un fort potentiel d'attraction des investissements privés et constituent une étape importante sur la voie de la décarbonisation de l'économie. (p.21)
  • Même dans le cadre du scénario le plus optimiste, qui prévoit l'atteinte de l'objectif "zéro émission" d'ici à 2050, le réchauffement climatique se poursuivra à court et à moyen terme et pourrait se stabiliser à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels (p.2)

 

Perte de la nature et de la biodiversité

 

  • La dégradation des écosystèmes affecte la santé de près de 3,2 milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale. (p. 3)
  • La restauration de 15 % des terres converties et l’arrêt de la conversion des écosystèmes naturels peuvent prévenir 60 % des extinctions d'espèces prévues. (p. 7)
  • Chaque année, nous perdons des services écosystémiques équivalant à plus de 10 % de la production économique mondiale. (p. 3)
  • Près d’un tiers des terres agricoles mondiales sont dégradées, près de 87 % des zones humides terrestres ont disparu depuis 1700, et un tiers des espèces de poissons commerciales sont surexploitées. (p. 3)
  • Les systèmes alimentaires sont responsables de 80 % de la perte de biodiversité (référence), et 80 % de la totalité des terres agricoles sont utilisées pour le bétail et la production de son alimentation, alors qu’elles ne fournissent que 20 % des calories. (référence)

Pollution

 

  • La pollution atmosphérique entraîne près de sept millions de décès prématurés chaque année, soit un décès sur neuf. Neuf personnes sur dix respirent un air pollué, ce qui en fait le risque environnemental le plus important de notre époque. (source)
  • Seuls 57 % des pays disposent d’une définition juridique de la pollution atmosphérique. (p. 7) En 2019, 92 % de la population mondiale était affectée par la pollution de l’air au-delà des normes prescrites par l’Organisation mondiale de la Santé. (p. 5)
  • Le dernier cycle de suivi des objectifs de développement durable a révélé que près de trois milliards de personnes sont à risque, car elles ne disposent pas d’informations suffisantes sur l’état des eaux de surface et des eaux souterraines. (référence)

Déchets

 

  • Si le statut-quo demeure, la quantité annuelle de déchets plastiques déversés dans les écosystèmes aquatiques pourrait tripler pour passer de 9-14 millions de tonnes en 2016 à 23-37 millions de tonnes d’ici à 2040. (p.14)
  • En 2018, on a estimé que le coût économique total de la pollution plastique des océans sur le tourisme, la pêche et l’aquaculture à travers le monde s’est élevé à entre 6 et 19 milliards de dollars US. (p. 14)
  • Entre 1950 et 2017, on estime que près de 9,2 milliards de tonnes de plastique ont été produites, dont 7 milliards sont devenues des déchets. (p. 15)

Journée mondiale de l'environnement 2022

 

  • La Journée mondiale de l’environnement, qui aura lieu le 5 juin, représente, à l’échelle internationale, la plus importante journée consacrée à l’environnement. Mené par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et organisé chaque année depuis 1974, cet événement est devenu la plus grande plateforme mondiale de sensibilisation à la protection de l’environnement, et rassemble des millions de personnes engagées à protéger la planète à travers le monde.
  • Cette année, la Suède organisera la Journée mondiale de l’environnement 2022 et accueillera également Stockholm+50 du 2 au 3 juin. Stockholm+50 marque le cinquantième anniversaire de la première Conférence des Nations Unies sur l'environnement, organisée à Stockholm en 1972, qui a fait du développement durable une priorité mondiale et conduit à la mise en place de la Journée mondiale de l’environnement.
  • « Une seule Terre » était la devise de la Conférence de Stockholm. La Journée internationale de l’environnement 2022 insuffle une énergie nouvelle à cette devise pour rappeler que la Terre est la seule planète habitable que nous avons et pour encourager la mise en place d’actions transformatrices afin de restaurer l’équilibre entre les populations et la nature et de créer un avenir meilleur pour l’ensemble de la population mondiale.
  • Plus de 150 pays y participeront, et les Nations Unies instaureront un dialogue avec les gouvernements, les entreprises, la société civile, les établissements scolaires, les personnalités, les villes et les communautés afin de sensibiliser le public et célébrer l’action en faveur de la lutte contre les changements climatiques.
  • La Suède a pour objectif de parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2045. Elle est à l’avant-garde de l’écologisation de son économie et adopte rapidement des infrastructures et des technologies renouvelables et à faible émission de carbone.